Originaire de Genève, Xavier Magaldi découvre le graffiti à la fin des années 80. C’est le travail de la lettre qui l’intéresse particulièrement. Après quelques années de wild-style passées à torturer les lettres, il passe au free-style, un style qu’on retrouve essentiellement à Barcelone où il y a peint durant de nombreux étés.
Originaire de Genève, Xavier Magaldi découvre le graffiti à la fin des années 80. C’est le travail de la lettre qui l’intéresse particulièrement. Après quelques années de wild-style passées à torturer les lettres, il passe au free-style, un style qu’on retrouve essentiellement à Barcelone où il y a peint durant de nombreux étés. Ce sont ces moments d’art libre et de pure création qui l’ont poussé à passer à développer un travail d'atelier. Aujourd’hui, il se concentre sur des recherches axées sur l’abstrait et la mécanique. De par sa profession d’horloger, la précision, la géométrie et le dessin technique s'inscrivent dans son travail. Il est à la fois nourri par le cubisme des années 20, pour la pensée géométrique, et le machinisme prôné par les futuristes Italiens. C’est dans cette quête de matérialisation du temps que les peintures et sculptures de Xavier Magaldi prennent racine. En 2013 il crée un nouveau mouvement issu de la mouvance graffiti appelé le "MecaFuturism".
À la fois massives et aériennes, les œuvres de Xavier Magaldi défient les lois de la gravité. Les matériaux bruts comme le métal et le béton sont travaillés avec une précision et une finesse étonnantes, créant une impression de légèreté et de fluidité.
Insatiable chercheur de formes et de géométries, il continue de développer sa vision en sculptures. Son écriture picturale s'étend désormais vers une consolidation de ses techniques, une nouvelle richesse de matériaux et une précision encore plus grande de son geste. Il cherche désormais à inscrire son art dans la conception d’une œuvre totale.